En ce mois de juin, je vous propose ce très juste résumé, de ce qu’a été cette pandémie, par Mgr Rougé, dans sa lettre pastorale du 1er juin dernier :
« Certains ont vécu le confinement comme un temps de grâce, heureux de se retrouver plus paisiblement et longuement en couple, en famille ou même seuls avec davantage de temps pour l’échange, la réflexion, la lecture et la prière ; d’autres l’ont traversé dans la tristesse, l’inquiétude, le découragement voire le désespoir, à cause de l’isolement ou, au contraire, d’une excessive promiscuité.
Certains ont été atteint par la maladie ou ont perdu des êtres chers, souvent sans pouvoir suffisamment les accompagner ; d’autres n’ont pas eu d’autre rapport concret aux conséquences immédiates de la pandémie que les chiffres et les applaudissements du soir.
Certains ont été stimuler par les propositions spirituelles et catéchétiques, numériques ou non, de leurs paroisses, des aumôneries, du diocèse ou de mouvement, et ont eu le sentiment d’avancer dans leur foi à la faveur du confinement ; d’autres ont vécu douloureusement la privation des sacrements et ont eu l’impression de se dessécher dans leur vie chrétienne. Certains se sont investis personnellement ou avec d’autres, auprès des personnes pauvres, malades ou isolées ; d’autres ont souffert de ne pas pouvoir poursuivre leurs engagements caritatifs habituels en raison des règles sanitaires en vigueur. »
De cette pandémie, nous devons, pour nous, vraiment retenir l’importance, en temps normal, de nourrir la Foi, l’Espérance et la Charité, par la prière et les sacrements à notre disposition pour être plus fort dans l’adversité, quelle que soit celle-ci, et ne sachant « ni le jour, ni l’heure ».
Cette pandémie nous aura bousculés, d’une manière ou d’une autre.
Alors, prions, dans la plus grande humilité, pour en tirer une bonne leçon qui nous servira à l’avenir sans aucun doute…
Cœur-Sacré de Jésus, j’ai confiance en Vous !
Abbé Gonzague Babinet